The Killing (note: 13/20)

Bon alors voilà, pour le 14 juillet j'ai visionné la première saison de "The Killing". Avis mitigé.

Il s'agit d'une série américaine (de toute façon je ne regarde que cela), adaptation d'une série danoise. L'histoire se passe à Seattle (il pleut à chaque épisode), où une lycéenne est retrouvée assassinée. Nous suivons en parallèle l'enquête de la police, le deuil des parents et la campagne d'un politicien, chaque épisode couvrant une journée suivant les meurtre.

La série se regarde facilement, je ne me suis pas ennuyée et j'aime son côté "non glamour" (il pleut, les acteurs ont l'air de gens ordinaires) et le fait que tout ne soit pas trop prévisible (j'ai été surprise quelques fois). J'aime moins certaines grosses ficelles parfois et un manque de réalisme. En outre, malgré les quelques surprises, beaucoup de moments bateaux et certains rebondissements n'en sont pas et ne servent à rien. Le jeu des acteurs n'est pas trop mal, sauf pour l'héroïne (la policière responsable de l'enquête qui est le personnage principal) sur laquelle je suis partagée. J'aime son côté (vraiment) anti pin up et le fait que pour une fois, dans une série du style on n'ai pas une falote histoire d'amour sous jacente entre l'héroïne et la gars qui l'aide, mais le jeu ne me paraît pas naturel, sur-joué. Et puis les pauses d'une minute où elle réfléchit et a une illumination m'ont horripilée. Le deuil de la famille était en revanche très bien interprèté je trouve et le milieu politique qui est au début trop caricatural (les bons et les méchants) devient plus crédible à mesure des épisodes.

Donc la série se regarde sans problème, et j'attends (sans impatience) la saison 2, mais je suis loin d'avoir eu une révélation. Je trouve qu'elle a un petit côté "Damage", mais qu'elle est très loin d'égaler cette série (enfin la première saison surtout). Autre petite comparaison entre les deux, dans Damage, à la fin de chaque saison, on a le fin mot de l'histoire (c'est d'ailleurs pour cela que la 2ème saison ne vaut pas la 1ère), ici cela fini sur un "rebondissement".