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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 11:05

 

chroniquedunemortannoncee

Le livre (assez court) est très bien résumé par son titre. En effet, nous savons des le début que Santiago Nasar doit être tué, et le roman, dont le narrateur est ami d'enfance de l'infortuné, s'attache, vingt sept ans après les faits, à reconstituer les détails de cette la funeste journée où le drame s'est produit.

 

Nous apprenons ainsi que le village entier, ou presque savait ce qui devait arriver quelques heures avant, mais entre ceux qui croyaient à une plaisanterie, ceux qui ne voulaient pas agir et ceux qui ont été empêchés d'agir... le meurtre fût commis.

 

(la suite révèle peut être certains détails de l'intrigue)

 

Le mariage d'Angela Vicario et de Bayardo San Roman avait eu lieu la veille et Santiago, après avoir fait la fête toute la nuit avait dormi une heure et s'était levé à l'aube pour aller voir un évêque de passage. Ce qu'il ignorait, c'est que pendant ce temps là, les époux étaient entrés chez eux pour consommer leur mariage, et que se rendant compte que sa femme n'était pas vierge, Bayardo l'avait reconduite chez sa mère. Après avoir battu sa fille comme il se devait, la brave femme lui demanda alors qui était responsable de l'offense. La jeune fille donna ainsi le nom de Santiago et aussitôt, deux de ses frères, les jumeaux Pablo et Pedro, partirent chercher des couteaux et se baladèrent par la ville la nuit entière, disant à qui voulait l'entendre qu'ils comptaient tuer Santiago Nasar. Presque comme si ils voulaient en être empêchés. Au cours de la nuit d'ailleurs, à plusieurs reprises, leur motivation vacilla et ils recherchèrent Santiago assez mollement.

 

Finalement, au long du livre, le narrateur s'extasie sur le fait que le crime ait eu lieu, car à chaque page se produit un évènement capable de l'empêcher, mais malgré tout, le pauvre Santiago Nasar est assassiné de multiples coups de couteaux.

 

J'ai moins aimé ce livre que 100 ans de solitude, mais Garcia Marquez a l'art de raconter les histoires. En effet, j'ai lu le livre d'une traîte, alors qu'à la base il ne semblait pas si passionnant que cela. Il nous plonge dans la culture d'un village d'Amérique latine, où les traditions, les superstitions et les croyances ont une place majeure dans la vie quotidienne et c'est dépaysant. Mon seul problème fût une certaine tendance à mélanger les noms des personnages.

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 01:07

notre-coeur.jpgAh, Maupassant, il n'y a pas à dire, c'est vraiment un bon écrivain et certainement une de mes préférés, surtout en littérature française. Son meilleur roman restera pour moi "Bel Ami" (1885) que j'ai lu trois fois, d'une traite. J'ai par contre plus de mal avec son premier roman "Une Vie" (1883) que j'ai lu deux fois, mais dont je trouve les personnages trop caricaturaux et beaucoup de scène peu crédibles. J'ai par contre beaucoup aimé "Fort comme la mort" (1889) et "Pierre et Jean" (1888). Sur les six roman de Maupassant, j'en avait donc lu quatre, grandement apprécié deux, adoré un et moyennement aimé un autre, je me suis donc dit qu'il était temps d'en finir avec l'oeuvre romanesque de Maupassant avec "Mont-Oriol" (1887) qui est sur ma liste et "Notre Coeur" (1890), son dernier roman avant de sombrer dans la folie et de mourir trois années plus tard, que je viens de finir. Et bien je pense que c'est le plus "mauvais" des six romans (du moins des cinq que j'ai lus).

 

 

Michele d Burne est une jeune veuve de vingt-neuf ans qui évolue.  Évoluant dans les cercles mondains parisiens, elle  a à coeur de remplir son salon des gens de la meilleure compagnie, ce qu'elle parvient à faire grâce à son charme indéniable, attirant nombreux admirateurs. Traumatisée par un mariage sans amour avec un homme brutal, bien qu'aimant être courtisée, la jeune femme met un point d'honneur à rester de marbre devant les démonstrations de ses prétendants et n'a jamais cédé à aucun.

Jusqu'au jour où elle rencontre André Mariolle, nouveau venu dans son cercle, qui tombe rapidement sous son charme. Mais bien qu'elle commence par le repousser, celui-ci est différent du reste de sa cours, il n'est pas intellectuel mais seulement un riche oisif, et pourtant ses nombreuses lettres touche la jeune femme qui s'éprend de l'attachement qu'il a pour elle. Se rendant au Mont St Michel avec sa famille, elle propose au jeune compte de la retrouver là bas "par hasard", ce qu'il fit. La bas enfin, la jeune femme se donne à lui et commence une aventure qui se poursuivra à Paris, dans un appartement discret, loué et meublé par les soins de Mariolle.

Cependant le jeune homme au début fou de joie déchante vite. Il apparaît en effet que sa maitresse arrive de plus en plus tard à leurs rendez-vous, voire les annule à la dernière minute ou ne vient pas sans même le prévenir. La sentant lui échapper et souffrant trop, il s'enfuit à la campagne sans prévenir personne...

 

 

Je ne sais pas si j'ai perdu l'habitude de la littérature de cette époque car depuis un moment je lis plutôt des romans du vingtième siècle, mais je trouve les situations et les personnages peu crédibles et l'histoire au final peu intéressante. En fait, je trouve que c'est le pendant urbain et masculin de "Une Vie".

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 21:41

simenon-malheur.jpgAh, Simenon c'est toujours mon petit plaisir coupable. Simenon et Sagan. Ce n'est pas de la "grande littérature" et c'est toujours avec un peu de honte, mais beaucoup de délectation que je me saisie d'un de leurs livres. Sagan il ne me reste malheureusement que deux livres d'elle que je n' ai pas lu, et pas forcément les meilleurs, mais Simenon en a écrit tellement que j'en ai un stock chez moi dans lequel je pioche dès que je veux me détendre avec un livre prenant et facile à lire. Tous ses livres n'ont pas fait mon bonheur, mais dans la grande majorité des cas, je me laisse prendre au jeu assez vite et suis séduite par les personnages. Pour lui comme pour Sagan, ce sont toujours les personnages que j'apprécie, les femmes oisives et frivoles chez elle et les sombre méandre de l'âme humaine chez lui. Les héros de Simenon ne sont jamais des héros de films américain, ils sont souvent lâches, vicieux, manipulateurs, menteurs, moches ... Il n'y a ni gentils, ni méchants, mais une multitude de nuances entre ces deux extrêmes.

 

 

Lucien Gobillot, brillant avocat de quarante-cinq ans reçois un jour dans son cabinet une jeune femme lui apprenant qu'elle vient de cambrioler une bijouterie, blessant la femme du propriétaire dans sa fuite, la rendant ainsi borgne. Elle cherche donc un avocat pour la représenter et n'ayant pas d'argent, elle est prête à le rémunérer "en nature" et pour montrer le sérieux de ses intentions, elle finit l'entretient en retroussant sa jupe, invitant ainsi l'avocat à prélever une avance sur salaire. Lucien gentleman repousse temporairement ses avances en acceptant toutefois de la représenter, et malgré la culpabilité évidente de sa cliente, parvient à la faire acquitter. Il collecte alors son du en allant la retrouver e soir même de l'acquittement, avec la bénédiction de sa femme qui sûre de sa supériorité accepte avec une sorte de condescendance les aventures de son mari. Cependant, un an plus tard la jeune Yvette est toujours dans la vie du couple et Lucien, bien que lucide sur la personnalité perverse de sa maîtresse se montre très attaché à elle. Il décide donc, lorsque celle ci est harcelée par un homme désirant l'épouser, de lui acheter un appartement à deux pas de son domicile conjugal. Sa femme accepte, mais commence à s'inquiéter de cette aventure peut être plus sérieuse que prévu.

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 00:52

amy-win.jpgLe journal secret d'Amy Wingate, publié en 2010 est l'oeuvre de la britannique Marcia Willet, mieux connue sous le pseudonyme de Willa Marsh, qui s'est lancée dans l'écriture vers l'âge de cinquante ans seulement et est l'auteur d'une vingtaine de romans.

 

 

Amy Wingate est une enseignante dans la cinquantaine ayant pris une retraite anticipée et s'étant retirée dans une maison en bordure de mer, léguée par son oncle. Suivant les conseil de son médecin, elle se lance dans un journal intime dans lequel elle raconte son quotidien avec cynisme et au bout d'un moment entre dans une plus grande introspection et fini par révéler son passé.

 

 

Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce livre, il se lit sans souffrance et peux même s'avérer amusant, mais Amy est trop caricaturale et l'histoire est pourvue d'énormes ficelles que l'on voit de loin. A 17 euros le livre, je regrette un peu mon achat, mais au moins le livre était "lisable".

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 15:04

stranger

 

    Strangers in Paradise est une série de comics américains réalisés et auto-produits par Terry Moore (et sa maison d'édition "Abstract Studio"), parus entre 1993 et 2007. La série, constituée au total de 106 épisodes répartis sur trois volumes, a reçu en 1996 le Will Eisner Award de la "Best Serialized Story" pour ses huit premiers épisodes. Le premier tome que j'ai lu pour l'instant regroupe les deux premiers volumes, respectivement de 3 et 13 épisodes.

 

    David aime Katchoo qui aime Francine (qui pendant un bref moment croit aimer David). J'étais donc au début assez réticente à me lancer dans la lecture de ce "soap opera en comic", comme je l'avais lu quelque part. En effet, je n'ai jamais regardé le moindre soap et je lis peu de comics. Mais fort heureusement, profitant des vacances, j'ai fini par me lancer et j'ai dévorer ce premier tome en une nuit (c'est les vacances, j'ai le droit!) et commandé les deux suivants dans la foulée.

 

 

premier épisode: Francine, jeune femme de 26 ans n'a pas de chance avec les hommes. Retenant les leçons de son passé malheureux avec la gent masculine, elle a décidé de ne pas coucher tout de suite avec Freddie Femur son petit copain depuis presque un an, qui commence de ce fait à s'impatienter et la quitte au début de l'épisode. Francine décide alors d'aller à son bureau pour s'offrir à lui et se rabibocher. Seulement voilà, alors qu'elle entre dans le bureau en arrachant ses vêtements, elle trouve Freddie en pleine action avec une autre femme. Francine perd alors la tête et finit nue dans un parc, avant de prendre le volant (toujours nue) et de projeter sa voiture contre sa maison. Pendant ce temps là, son ancienne camarade de lycée et actuelle colocataire Katchoo, une peintre bisexuelle, qui amoureuse de Francine a du mal à supporter de voir sa meilleure amie malmenée par les hommes fait dans un musée la rencontre de David, étudiant en art de 24 ans qui montre un intérêt immédiat pour la jeune femme. Celle ci, après avoir mis à l'épreuve la détermination du jeune homme finit par baisser sa garde et le laisse devenir son ami en lui expliquant bien qu'elle aimait les filles et qu'il n'avait aucune chance avec elle.

 

strangers-in-paradise.jpg

épisodes 2 et 3: la nature violente de Katchoo, qui pour venger Francine violente Freddie, allant jusqu'à lui faire croire qu'elle va le castrer, pour finalement le laisse nu dans la vitrine d'un magasin, se révèle et la jeune femme finit en prison où elle passe à tabac un gardien qui tentait d'abuser d'elle.

 

épisodes 4 à 16:  on entre enfin au coeur de l'histoire et l'on découvre que Katchoo a un temps été prostitué pour le compte d'une femme à qui elle a volé de l'argent et qui a fini par retrouver sa trace. S'ignorant surveillée, Katchoo mène sa vie entre David dont elle se rapproche, en lui racontant une partie de son passé qu'elle n'a jamais dévoilé à personne et qui en retour lui avoue ses sentiments (ce qui aboutit sur un baiser) et Francine qui sombe dans l'hyperphagie et prend du poids à vu d'oeil.

 

 

    Il est donc difficile d'identifier le public visé par la série. Il est certainement avant tout féminin car les états d'âme des deux héroïnes représentent une composante non négligeable de l'histoire. Nous sommes néanmoins loin de "Dawson Creek" et le livre poura sûrement également plaire à la gent masculine qui trouvera en Francine une héroïne sexy, féminine et voluptueuse et en Katchoo une héroïne bisexuelle et "guerrière". Ajouté à celà un réseau de prostitution, ds histoires d'argent, de la violence, du sexe... certains garçons apprécieront, tandis que les filles seront elles sensibles à l'image féminine qui ne consiste pas en des filles maigres au énooormes seins.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 03:29

Amerouge"Ame Rouge" sorti en 2005 est le troisième tome de la série Blacksad. Les dessins sont toujours aussi réussis, peut être même plus que les autres tomes et je suis surtout admirative de l'exploitation qui est faite de l'anthropomorphisme des personnages. Ils ont l'air tellement humains que l'on oublie souvent qu'ils ne le sont pas, mais en même temps, leur caractère animalier est très bien exploité pour faire passer des expressions , ou exploité adroitement dans certaines situations. L'histoire de cet épisode m'a en revanche peut être un peu moins convaincue que celle des autres.

 

Blacksad retrouve un ancien professeur à lui, expert en physique atomique et faisant partie d'un groupe d'intellectuels communistes, pourchassés par le gouvernement maccarthyste et par un mystérieux tueur. Notre héros, souhaitant protéger son mentor et étant tomber sous le charme d'une femme écrivain du groupe décide donc de mener l'enquête.

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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 14:27

blacksad-tome-2-j-guarnido-j-canales-L-3.jpegDeuxième tome de la série Blacksad, sorti en 2003 et qui ne démérite pas par rapport au premier.

 

 

Contacté par une institurice dont une élève a disparu, Blacksad se retrouve dans un quartier surnommé The Line où sur fond de conflit racial s’affrontent les Arctics et les Black Claws. Qui est alors responsable de la disparition de la pauvre enfant métisse?

 


Dans ce tome, Blacksad fait également la connaissance de Weekly, surnommé ainsi car il ne se lave qu'une fois par semaine, une fouine journaliste que l'on retrouvera aussi dans ses aventures suivantes.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 12:48

blacksad.jpegAprès avoir lu Grandville de Bryan Talbot, j'ai décidé d'exhumer le premier tome de Blacksad, acheté et lu il y a une dizaine 'années et laissé dans un coin. Et bien c'est sans appel, je préfère largement Blacksad. Les deux se ressemblent un peu (animaux anthropomorphes oblige), mais l'histoire, la façon "film noir des années cinquante" dont est raconté Blacksad et son graphisme (dessins à l'aquarelle) me le font préférer. L'avantage de Grandville est l'originalité du contexte "historique", mais Blacksad est bien mieux réalisé. Ça m'a donné envie d'acheter les autres de la série que j'avais un peu négligé à leur sortie car à cette époque, devenue grande, je snobais un peu la BD et surtout ce genre là pour préférer la BD indépendante.

 

 

John Blacksad, un chat détective privé dans le New York des années cinquante apprend qu'une de ses anciennes maîtresses viens d'être retrouvée assassinée. Il décide donc de de mener l'enquête en partant tout d'abord sur les traces de l'amant du moment de la demoiselle.

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 22:35

grandville_front_cover.jpgSuperbe livre. Le scénario est parfois un peu décevant car certaines des scènes sont trop "évidentes" et un peu bâclées, mais l'univers du livre nous le fait vite oublier. Je suis vraiment impressionnée par cet univers d'ailleurs, l'auteur a réussi a inventer un passé futuriste dans lequel les personnages principaux sont des animaux anthropomorphes, devant déjouer un complot dans une société à mi chemin entre l'URSS et les USA post 9/11, où la peur et la xénophobie permettent au gouvernement de réduire les libertés civiles et où sévit une police secrète des plus redoutable.

 

 

L'histoire, dont le héros est un blaireau bodybuildé habillé à la Sherlock Holmes, semble se dérouler au XIXème siècle un peu futuriste très intelligemment créé. Le contexte historique est aussi assez bien pensé, après avoir vaincu les Anglais, Napoléon a annexé leur pays, jusqu'à ce que deux ans avant ce récit, des anarchistes anglais fassent exploser la tour Robida, libérant ainsi Angleterre de l'emprise de la France. Profitant de la panique de la population française, Lapin prend le pouvoir et utilisant la peur créée par les l'attentat réduit les libertés civiles des citoyens (ça me dit quelque chose).

 

Le récit s'ouvre sur la poursuite dans les rues de Paris d'un diplomate anglais, retrouvé le lendemain "suicidé" chez lui en Angleterre. Le Détective Inspecteur Archie Lebrock de Scotland Yard et son fidèle compagnon le Détective Roderick Ratiz se voient confier l'enquête qui va les mener à Paris au coeur d'un complot.

 

 

Le lecteur français y retrouvera avec amusement des références de notre culture populaire (comme Bécassine en femme de chambre) et le Parisien y reconnaîtra sa ville. Ce livre en plus d'être un trésor d'imagination recèle aussi d'une intéressante critique sociale dans une France manipulée par la presse qui l'a rendue xénophobe contre les Anglais et prête, par peur de la menace terroriste, à renoncer à ses libertés fondamentales.En revanche, la partie ou la guerre est une manipulation pour mettre la main sur le pétrole anglais st quand même un peu too much. Je ne comprends pas, l'auteur aurait quand même pu choisir autre chose, même le pudding, mais pas le pétrole.

 

Ce livre comme bien souvent est à lire en VO pour retrouver le parlé Londonien et l'édition Anglaise est de très bonne qualité, avec une jolie couverture en toile. Le graphisme quant à lui ne m'a pas forcément plu au premier abord, mais une fois l'histoire commencée, je ne sais pas si je m'y suis habituée mais je l'ai trouvé en bon adéquation avec l'histoire et finalement, il me plaît bien.

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 14:58

bien chez soiJe ne sais qu'en dire tellement c'est bien. Rien de grandiose, pas d'histoires, juste de petites scénettes, majoritairement sans texte, dépeignant la vie de tous les jours, avec acuité, humour et ironie. Cela me confirme si besoin était que Quino est une valeur sûre. Il y a quelques années, on m'avait déjà offert l'intégral de Mafalda, que j'avais dévoré en un week end tant c'était bien et je n'avais plus rien lu de Quino dont les autres travaux me semblent méconnus en France. Du coup, en tombant par hasard sur ce livre en occasion, je me suis dit que Mafalda m'ayant tellement plu, je pouvais investir sans risque et grand bien m'en a pris. Je me demande même si je ne vais pas aller faire un tour sur amazon pour voir si je peux me procurer d'autres livres.

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