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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 11:04

Le_Dernier_Roi_d_Ecosse.jpg

En 1971, Nicholas Garrigan, un jeune médecin écossais fraîchement diplômé décide de fuir la vie qui l'attend au cabinet médical paternel et s'envole pour une mission umanitaire en Uganda, où au moment de son arrivée, Idi Amin vient de prendre le pouvoir après un coup d'état. Peu de temps après son arrivée, l'arrivée sur place du jeune médecin, les deux personnages se rencontre et au lieu de vaciner des enfants, Garrigan accepte la proposition d'Amin de devenir son médecin personnel.

 

J'ai une certaine difficulté à noter ce film car d'un côté j'ai grandement apprécié le jeu de Forest Whitaker, capable, tel un dictateur fou, de passer en une fraction de seconde de la colère noire au rire, et inversement, mais d'un autre côté le personnage "principal", à savoir le jeune médecin écossais, donne envie de partir avant la fin.

En effet, j'ai rarement vu un personnage avec aussi peu de profondeur. J'aurais toléré un idéaliste bien pensant et naïf, j'aurais aimé un personnage plus complexe et torturé face à ses contradictions... Ici je ne saurais décrire ce personnage tant il ne semble pas avoir la moindre personnalité, sauf peut être celle d'un enfant de quatre ans, cédant à chacune de ses envies immédiates et étant à la fois captivé et effrayé par un papa méchant.

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 01:58

julie-julia.jpgCe film sorti en 2009 relate en parallèle l'histoire (vraie) de Julia Child qui a démocratisé la cuisine française aux Etats-Unis, et celle (également vraie) de Julie Powell qui s'est faite connaitre en 2002 par son blog, puis par son livre où elle a relaté l'aventure de son blog. Ce n'est pas clair? Je reprends, en 2002, Julie Powell s'ennuyant, elle a créé un blog pour raconter comment elle comptait réaliser les 524 recette de Julia Child en 365 jours. Le blog a eu du succès et elle a narré son aventure dans un livre. Le film est en partie une adaptation du livre. A cela près que dans le film, est entrmêlée avec l'histoire de Julie une autre histoire vraie, celle de Julia Child et de son parcours ayant conduit à la réalisation de son livre.

 

 

Les deux histoires sont je trouve enchevêtrées de façon judicieuse, mais c'est à peu près la seule chose que j'ai apprécié dans le film. J'exagère un peu, ce n'est pas un mauvais film, il a un côté rafraîchissant, mais une fois passé l'amusement de la découverte des personnages, je me suis ennuyée du début à la fin. C'est un de ces films où j'ai vu le temps passer.

 

Etant une française née dans les années 80 et totalement ignorante de la cuisine, j'avoue que j'ignorais jusqu'à peu l'existence même de la fameuse Julia Child. Je ne peux donc pas juger de l'interprètation qu'en fait Meryl Streep et seulement constater que le personnage devient vite fatigant. Encore une fois, c'est une caricature qui parraît peut être fine et juste aux ricains, juste pas pour moi qui ne connaît pas le modèle d'origine. L'histoire de Julie Powell ne m'a pas plus séduite. Je me suis attachée un peu au personnage et à l'actrice, mais il y a quelque chose qui sonne faux dans le scénario, ce qui est dingue pour une histoire vraie.

 

 

Au final, il ne se passe pas grand chose et pour une personne ne coonnaissant pas Juia Child et n'ayant que faire de la cuisine, c'est un film bien ennuyeux.

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 03:29

Summer_of_sam.jpgCe film de Spike Lee, sorti en 1999 retrace l'épopée meurtrière du "Son of Sam", un tueur en série américain, assassinant des gens au hasard des rues de New York durant la canicule de l'été 1977.

 

Le film nous plonge au coeur de la paranoïa ambiante s'emparant du quartier italo-américain de South Bronx, nous replongeant ainsi dans une époque, une culture, une façon de vivre.

 

Le film n'est pas mal et Spike Lee a bien réussi à recréer une sorte d'atmosphère "suffocante", mais des personnages trop caricaturaux m'ont empêcher de rentrer vraiment dans le film. La caricature était faite exprès pour ironiser sur la vie de cette époque, mais j'aurais préféré que ce soit plus subtile.

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 12:30

marymax.jpgGénial film réalisé en pâte à modelé et racontant l'amitié épistolaire entre une petite Australienne de 8 ans et un New Yorkais autiste et obèse de 44 ans. Tous deux sont des outcasts en recherche d'amis et ils se donnent des conseils, se racontent leur vie de la façon dont il la persoivent et tentent de partager leur culture respective. Le film est vraiment bien, cinique et mignon à la fois, pertinent et pein d'humour, il est vraiment à voir, sans se laisser rebuter par l'exthétique qui peut en décevoir certains au début.

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 03:43

Zodiac.jpgFilm pas mal fait, relatant l'histoire du Zodiac, tueur en série américain (ne le sont-ils pas tous) jamais arrêté. Le scénario du film repose sur le livre du dessinateur et journaliste Robert Graysmith qui est d'ailleurs le personnage principal. Ainsi, nous suivons l'enquête de police menée par les inspecteurs David Toschi et William Armstrong et en parallèle celle menée par Graysmith, qui s'étale elle sur de nombreuses années. Le film montre en outre, comment la poursuite du tueur affecte tous ceux qui s'y essayent, en particulier Graysmith à qui cela coûte son second mariage.

 

En dehors des personnages de Graysmith et Paul Avery, trop caricaturaux (même si pour le second je trouve cela plutôt bien), le reste est plutôt bon.

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 11:40

Margin-Call.jpgJe ne sais pas si c'est parce que le film était en anglais ou si c'est simplement mon ignorance de tout ce qui touche à la bourse, mais je n'ai pas bien compris quel était le problème initial. Ça n'empêche pas de suivre le film mais c'est irritant et à la fin quand j'ai demandé aux autres ce qu'ils en avaient compris, ils avaient tous les trois une interprétation différente.

 

 

Dans une banque, une partie du personnel de l'étage des traders est renvoyé. Avant de quitter pour la dernière fois le building, Eric Dale le chef des analystes de risques, réussi à confier à son protégé Peter Sullivan une clé USB contenant son travail inachevé. Peter qui est à l'origine un rocket scientist cherchant à se faire plus d'argent dans le monde de la banque fini facilement le travail d'Eric et réalise que la banque a un gros problème depuis plusieurs semaines, ce qui va lui faire perdre une somme colossale.Il contacte donc son camarade Seth Bregman et leur chef Will Emerson pour leur faire part de sa découverte. Emerson prévient alors son propre chef, qui prévient à son tour le sien, qui prévient pour finir le PDG et tous, en plein milieu de la nuit cherchent une solution et décident de tout vendre, quitte à arnaquer tous leurs acheteurs en leur vendant sans les prévenir des flopées d'actions sans valeur.

 

 

Le film retrace donc les premières 24h de la résolution de la crise. J'ai bien aimé le film sur le moment, mais je ne pense pas qu'il me laissera un souvenir impérissable. Les personnages sont bien trouvés et bien interprétés, une partie des scènes semblent réalistes (d'autres malheureusement beaucoup moins), mais au final il ne s'est pas passé grand chose. Le film est catégorisé comme un "thriller", je trouve la dénomination un peu usurpé.

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 12:13

glass-poster1.jpgPas tellement d'avis sur ce film racontant l"histoire "vraie" de Stephen Glass, jeune journaliste américain ayant inventé une partie ou la totalité d'au moins 27 articles sur les 41 qu'il a publié. Les acteurs sont plutôt bon et le scénario décrivant une histoire vraie, il n'y avait pas tellement de marche de manoeuvre, mais je trouve le film peu convaincant, et pas des masses prenant. Ce n'est pas une souffrance à regarder et c'est divertissant, mais vu le sujet, je me serais attendue quelque chose de bien meilleur.

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 11:56

almost-famous.jpgFilm distrayant mais sans plus. En fait, j'ai été un peu déçue au fur et à mesure du film car je trouvais le début assez barré, avec des personnages hauts en couleurs, mais au bout d'un moment, on retombe sur une histoire américaine classique et prévisible avec à la fin, tout est bien qui fini bien. Bon, ce film n'ayant pas pour ambition de révolutionner l'histoire du cinéma ce n'est pas surprenant, il s'agit simplement d'une comédie qui sort un peu de l'ordinaire, mais je trouve qu'en tombant dans certains clichés, il passe à côté de son potentiel.

 

 

Lorsqu'il est enfant, William Miller voit sa soeur tout juste majeure quitter la maison maternelle où elle se sent étouffée, en lui laissant toute sa collection de vinyle, pour lui permettre de s'évader. Naît ainsi la passion de William pour le rock. Quelques années plus tard, alors qu'il a quinze ans, le dit William décide de devenir journaliste à Rolling Stone magazine, et par en tournée avec le groupe Stillwater. Il se fait vite adopter par le groupe et les "Band-Aids" (des groupies rejetant l'appellation), en particulier la fascinante Penny Lane, la maîtresse du guitariste, dont il tombe amoureux.

 

 

Bon, pour un film sur un groupe de rock, ça manque un peu de drogue et de sexe, même si William va perdre sa virginité avec trois "Band-Aids", mais au moins il y a du rock et quand même quelques excès.

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 12:16

american graffiti,2Deuxième film de Georges Lucas et un des premiers rôles d'Harrison Ford au cinéma. Bon, si ce n'est pas un grand film à haute portée philosophique, c'est quand même un classique et moi j'aime beaucoup. C'est mignon, paradoxalement complètement désuet et toujours d'actualité et la musique des 50's - 60's qui ponctue tout le film nous plonge vraiment dans l'époque.

 

 

Au début des années soixante, nous suivons la soirée du bal de prom' de quatre garçons, dont deux sont censés prendre l'avion le lendemain pour partir à l'université. Nous avons donc Curt, qui doit partir le lendemain, mais ne veut pas. Il passe donc sa soirée à se chercher des excuses pour rester, tout en pourchassant une fille aperçue dans une voiture. Steve doit aussi partir le lendemain, mais lui a hâte de commencer sa vie d'adulte. Il sort avec Laurie, la soeur de Curt à qui il annonce au début de la soirée qu'il jugeait leur amour assez fort pour qu'ils puissent "voir d'autres personnes" quand il serait à l'université. Bien sûr cet arrangement ne convient pas du tout à la demoiselle qui va passer sa soirée à essayer de lui faire payer, en finissant dans la voiture d'Harrison Ford, faisant ainsi réaliser à Steve son attachement pour elle. Puis nous avons les deux loosers, ceux qui restent, Terry et John. Le premier est un binoclard qui ne sais pas s'y prendre avec les filles et fait toutes les gaffes possible. Heureusement, ce soir là il a la voiture de Steve, ce qui va lui permettre de ramasser Debbie, une fille cool mais crédule qui va le trouver gentil. Terry va alors tout faire pour l'impressionner et cela va souvent virer à la catastrophe. Pour finir, John lui se retrouve coincé avec Carol, la petite soeur d'une fille à qui il a tenté de faire du charme et il passe sa soirée à tenter de s'en débarasser, même si au fur et à mesure, il commence à apprécier sa compagnie.

 

 

Le grand charme du film réside vraiment dans le caractère de personnages, surtout je trouve les duo Terry (le crapaud) - Debbie (la fille populaire) et John (le rebel) - Carol (la gamine), ainsi que dans l'ambiance générale et la musique. L'histoire elle est assez classique, même si toujours d'actualité, du passage de l'adolescence au monde adulte.

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 23:40

apocalypse-nowC'est vraiment un très bon film, mais je trouve ça fin décevante. On se dit un peu "tout ça pour ça". Cela dit, le reste du film vaut vraiment le détour (et les films de guerre ce n'est pourtant vraiment pas ma tasse de thé).

 

 

Au cour de la guerre du Vietnam, il est demandé au capitaine Willard (Martin Sheen qui est vraiment très bon dans ce rôle) de retrouver et d'assassiner le colonel Kurtz (Malon Brando) qui semble avoir perdu la raison. En effet, ayant pris le tête d’un groupe de mercenaires indigènes il serait pris de folie meurtrière, exécutant ses ennemis avec une barbarie incroyable. Willard, en quête de Kurtz, traverse donc la jungle en bateau avec quatre autres soldats.

 

 

En suivant leur périple, nous découvrons l'horreur de cette guerre et l'état de folie dans laquelle elle plonge absolument tous les soldats qui la vivent. C'est très bien fait et assez impressionnant, malheureusement, lorsque Willard retrouve enfin Krutz, le il perd selon moi son intérêt car le personnage de Krutz est sans grand relief et a bande d'indigène se contente de danser autour de cadavre et de sacrifier une vache. Après une traversée de la jungle tellement prenante, je m'attendais à un final autrement plus grandiose.

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