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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 19:48

lost girls new cover red lgBande dessinée lue en diagonale chez un copain alors l'idée que je m'en suis faite est peut être mauvaise, mais ce fut une petite déception. J'avais vu une émission lorsque l'intégral était sorti en français il y a quelques années et le concept m'avait bien plu, mais apparemment la réalisation me plaît beaucoup moins.

 

L'idée d'Alan Moore (au scénario) et de sa femme (au dessin) était de faire se rencontrer, à l'aube de la première guerre mondiale, Wendy (de Peter Pan), Alice (du pays des merveilles) et Dorothée (du magicien d'Oz), dans un hôtel suisse huppé. Alice est maintenant une vielle femme, friande de jeunes filles à débaucher, Dorothée qui doit avoir une vingtaine d'année cherche justement à se faire débaucher et Wendy qui doit en avoir une trentaine est mariée à un homme beaucoup plus âgé avec lequel elle ne s'éclate pas. Tout en s'adonnant à moult jeux érotiques entre elles, mais aussi avec le personnel et les clients de l'hôtel, les trois femmes vont se raconter leur vie (sexuelle bien entendu). Sont donc reprises et déformées les histoire pour enfant que nous connaissons, pour en faire des histoires où viol, inceste et pédophilie se côtoient. Et c'est justement ce qui me déplaît un peu.

 

Je trouve intéressant de faire se rencontrer ces trois femmes d'age différent, dans un contexte historique bien établi et inclu dans le récit (par exemple l'assassinat de Franz Ferdinand) et de pervertir leurs histoires (du moins par rapport à celle que nous connaissions enfant). Ce que j'ai moins apprécié c'était justement la façon dont ont été détournées ces histoires. Il aurait à mon avis fallu soit fair un livre vraiment noir avec le graphisme correspondant racontant des trucs horribles, ou il aurait fallu faire quelque chose de lubrique mais moins dérangeant et violent. Ce qui me dérange, c'est le décalage entre les orgies vécues au moment du réci, qui sont dignes d'un film érotique normal et celles des histoires raontées, qui sont elles perverses. Le but des auteurs m'échappe donc et ça me perturbe, je ne sais pas si ils veulent faire une bande dessinée érotique, excitante pour certains lecteurs ou un roman noir avec des déviances sexuelles (viol, inceste ...).

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 23:15

american pastoralCe livre me réconcilie un peu avec Roth. Il y a environ cinq ou six ans, j'ai lu "The plot against America" (2004) et j'ai adoré. Dans ce livre, Philip Roth réinvente son enfance à Newark en imaginant que Lindberg soit devenu président à la place de Roosvelt. Il présente donc une amérique où s'insinue progressivement unvantisémitisme profond et où en tant qu'enfant juif il grandi sans comprendre le rejet dont il est victime. Bien sûr, pour nous en Europe ce livre représente une réalité que nous avons vécue, mais il est intéressant de voir un Américain imaginer cela sur son territoire et la façon qu'a Roth de réécrire l'histoire me semble vraiment pertinante, et absolument pas caricaturale.

 

Ayant donc adoré "The plot against America", je me suis donc jetée avec délectation sur un second roman du même auteur: "The human stain" (2000) et ce fût une amère déception. Je me souviens assez peu de l'histoire, mais plutôt du sentiment de m'être faite avoir, m'attendant à un livre aussi bon que le précédent. D'après ce qui me souviens, c'est l'histoire d'un professeur afro-américain très clair de peau, ce qui lui a permeis toute sa vie de se faire passer pour juif afin de s'ouvrir certaines portes dans l'Amérique d'après guerre, et un jour il est accusé de racisme par des étudiants noirs, mais je ne me souviens pas de la suite.

 

"American Pastoral" est donc ma troisième rencontre avec Philip Roth et étant restée sur une note amère, j'ai été agréablement surprise. Bon ce livre est très loin d'égaler le souvenir (attendri) que j'ai du "The plot against America", mais il est agréable à lire. Je trouve que la "psychologie", la "personnalité" de certains de ses personnages n'est pas toujours des plus crédibles, mais bon l'histoire est plutôt prenante et dresse le portrait d'une famille américaine à qui tout souriait mais à qui finalement tout échappe sans raison apparente.

 

 

L'écrivain Nathan Zuckerman est un jour contacté par Seymour « Swede » Levov, la star du lycée quarante ans au paravant, qui cherche soit disant à écrire sur son père mort depuis peu. Au cours du repas, Seymour ne parle cependant pas de son père et se contente de faire l'apologie de ses trois merveilleux fils et de sa vie parfaite. Nathan déçu en conclut un peu vite que décidément, the Swede avait été épargné par la vie et il le perçoit un peu comme un imbécile heureux à qui tout a toujours souri et qui ne s'est donc jamais torturé avec des questions existentielles.

 

Deux mois plus tard, il rencontre à une réunion d'anciens élèves Jerry Levov, le frère cadet de Seymour, qui lui apprend que son frère vient de mourir d'un cancer de la prostate et Nathan réalise que son idole de jeunese n'avait pas eu une vie si parfaite que cela. En effet, Jerry lui apprend que la première fille de son frère, dont Seymour n'avait jamais parlé au dîner, était une terroriste anti guerre, qui en 1968 avait fait exploser la poste de son village et le médecin qui s'y trouvait à ce moment là. C'est à partir de là que la vie parfaite du Swede à volé en éclat, c'est à ce moment qu'il a réalisé que la vie n'avait pas de sens, à partir de ce moement qu'il a cessé d'être un bien heureux pour passer du côté des torturés. Nathan réalise que son dîner avec Seymour n'avait pas pour but de parler du père, mais putôt de la fille, de cette blessure toujours vive. Seymour se sachant mourant voulait raconter son histoire à l'écrivain, mais une fois en face de lui, il n'a pas osé se dévoiler, il a caché sa maladie et sa souffrance.

 

Nathan dépité de s'être fait avoir par l'apparente sérénité du Suedois décide alors de se plonger dans l'histoire de cet homme dont la vie a basculé aussi soudainement., et faute d'avoir pû de son vivant  écouter ses états d'âme, mène l'enquête après sa mort.

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 04:50

DavidBoringAprès Ghost World, je suis un peu déçue par ce livre. Ghost World n'avait pas vraiment d'histoire et ne cherchait pas à en avoir, il s'agissait de scènes de vie de deux adolescentes américaines. Ici c'est un peu a même chose (scènes décousues) sauf qu'il y a une histoire qui du coup manque de cohérence.

 

En fait le livre est découpé en trois partie assez inégales. Dans la première découvrons David Boring, jeune de dix neuf ans, ayant quitté sa campagne pour s'installer en ville où il vit avec Dot sa meilleure amie lesbienne. I est à la recherche de la fille parfaite qu'il trouve en la personne de Wanda avec qui il entame une relation, mais qui disparaît subitement sans laisser d'adresse. Alors que David rentre chez lui dépité de cette disparition, il se fait tirer dessus.

 

Dans la deuxième partie (la pire des trois à mon goût), David est emmené par sa mère et Dot sur une petite île canadienne pour sa convalescence. Là il retrouvent la tante de David ainsi qu'Ivy sa cousine de seize ans et son mari Mannfred. Deux jour plus tard arrive un oncle expliquant qu'en raison d'une attaque terroriste un virus a été relâché rendant malade tout le monde sur le continent. Ils se retrouvent donc coincés à huit sur l'île, mais vite la tante de David est assassinée (vraisemblablement par son gendre) juste après qu'elle ait couché avec David. De nombreux évènements se produisent ensuite: mort de l'oncle, la cousine Ivy devient lesbienne avec Dot, son mari jaloux tente de tuer Dot, Dot et Ivy s'enfuient, la mère de David et Mannfred s'enfuient à leur tour avec la der,ière barque et les derniers vivres, laissant seuls sur l'île David et le gérant de la pension dans laquelle tout le petit monde résidait, qui se construisent alors un radeau pour quitter l'île à leur tour.

 

Finalement, dans la troisième partie, David est revenu en ville et a une nouvelle copine, mais est toujours obsédé par Wanda. D'ailleurs, il retrouve un professeur de Wanda avec qui elle avait une aventure. Celui ci lui apprend que suite à la disparition de Wanda qu'il soupçonnait être partie avec Davd, il était celui qui lui avait tiré dessus. Sans rancune, David décide de s'associer avec lui afin de retrouver Wanda. Ce faisant, il rencontre la soeur de Wanda dont il tombe éperdument amoureux. Malheureusement, celle ci est mariée et décide de mettre fin à leur courte liaison. Pendant ce temps là, Mannfred qui vit avec la mère de David est convoqué par la police au sujet de meurtre de sa belle mère. Il lance alors les policier sur la piste de David en raison du rapport qu'il a eu avec la victime juste avant sa mort. Un policier particulièrement zélé va alors tout faire pour le coincer, mais Dot fini par le tuer à la ois pour protéger David et pour se venger car alors qu'elle vivait avec Ivy, le policier a séduit cette dernière qui a finalement décidé qu'elle n'était pas lesbienne. Les deux amis s'enfuient alors pour retourner à l'abri sur l'île.

 

 

En fait ce qui m'a déplut dans ce livre c'est qu'il est trop riche en événements qui ne s'enchaînent pas bien. Il aurait fallu trois fois plus de pages ou trois fois moins de rebondissements pour faire quelque chose de cohérent.

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 17:58

spent 1Euh .... comment dire, je ne m'attendais pas à cela. Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais d'ailleurs, j'ai acheté ce livre il y a plus d'un an et ne me souviens plus de ce qui a motivé cet achat, ni pourquoi il s'est retrouvé enfoui en bas de ma pile de livre "à lire" pendant si longtemps. En retombant dessus l'autre jour, je me suis dit que ce devait raconter de manière cynique l'histoire d'un gars dépressif à a vie médiocre.

 

Et bien c'est un peu cela, le héros (Joe Matt lui même) est radin, égocentrique, fainéant, incapable de garder une copine ... et accro aux films pornos et à la masturbation. Ce qui est étonnant dans ce livre c'est vraiment la façon dont est présenté le personnag principal qui ne semble n'avoir aucunes qualités et qui ne crée aucune compasion chez le lecteur. On le regarde évoluer en se disant "pauv' type" et c'est tout. Il est trop "raté" pour que l'on puisse s'identifier.

 

Après la surprise initiale en découvrant qu'il s'agissait d'un livre sur la masturbation, je me suis rendue compte que c'était pluôt pas mal, même si je serais bien incapable de dire pourquoi il m'a plu. Il n'y a pas vraiment d'histoire, juste quelques scènes de vie d'un héros peu sympathique, ce n'est pas vraiment drôle, pas vraiment pertinent, mais ça se lit avec plaisir.

 

Bien sûr, c'est loin d'être mon roman graphique préféré, mais c'est très loin d'en être un mauvais. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais si l'occasion se présente, il est intéressant d'y jeter un coup d'oeil.

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 23:01

trickedAlex Robinson est un "jeune" (né en 1969) dessinateur de bandes dessinées new yorkais déjà récompensé de nombreuses fois, en particulier pour son livre précédent "Box office poison" (2001), qui aux Etats Unis a reçu un Eisner ward (d'ailleurs il a eu Will Eisner (que j'adore) comme professeur quand il était en école d'art),  et en France prix du meilleur premier album du festival d'Angoulême. Son deuxième livre "Tricked" a quand à lui reçu un Harvey award et un Ignatz award.

 

Le livre suit en parallèle six personnages principaux dont les chemins vont se croiser et qui vont tous se retrouver au "Little Piggy Diner" pour une dramatique scène finale.

 

Le premier personage à nous être présenté est Ray, ancien membr d'un groupe de pop ayant eu un succès fulgurant quinze ans au paravant. après la fin du groupe Ray s'est lancé dans une carrière solo avec un brillant premier album, puis plus rien. Le livre s'ouvre donc sur Ray, son mal de vivre, son manque d'inspiration et sa vie d'excès, de drogue et d'orgies.

 

Nous découvrons ensuite Nick, un faussaire mythomane, forgeant de faux autographes et faisant croire à sa femme qu'il est un corporate executive.

 

Vient le tour de Phoebe, adolescente qui en cachette de sa mère qui la croit en vacances chez une amie, se lance à la recherche de son père qu'elle n'a jamais connu.

 

Steve est un informaticien aigri, qui détestant le monde entier, se réfugie dans la musique, en particulier celle de Ray qu'il idolâtre. Lors de sa première apparition, nous apprenons qu'il décide d'arrêter de prendre les médicaments prescrits par son psychiatre.

 

Caprice est serveuse au Little Piggy Diner et n'a jusque là pas eu de chance avec les hommes et est en quête du boyfriend idéal.

 

Finalement Lily, naïve jeune fille en intérim dans la société faisant la promotion de Ray rencontre celui ci qui sous le charme lui propose de devenir son assistante.

 

 

Ce livre est vraiment bien, très prenant, Bon l'histoire d'amour entre Ray et Lily est un peu classique et c'est loin d'être ma partie préférée du livre, mais les autres personnages sont vraiment intéressants. Aussi bien Phoebe et son père qui tentent de construire une relation, Caprice qui trouve le garçon idéal mais prend peur quand il lui avoue son amour, Nick qui vit dans les mensonges et les magouilles et Steve qui s'enfonce d'en la folie d'une manière remarquablement décrite. Sans compter les personnages secondaires qui vallent eux aussi le détour. Vraiment, ce livre vaut le détour, même si il est à mon avis un peu gâché par une histoire d'amour bateau.

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 04:07

41QhytlyepL. SS400Ce livre est une catastrophe, j'ai rarement autant souffert pour finir un livre. Pourtant, le thème "un écrivain américain errant dans Paris" me plaisait bien, mais personnages et conversations sont trop grotesques pour que ce livre soit ne serait-ce qu'agréable à lire.

 

 

Harry  Ricks, un professeur d’art cinématographique dans une université américaine, perd sa femme et son travail à la suite d'une aventure avec une de ses élèves. N'ayant plus rien et rêvant depuis toujours d'écrire, il décide d'échapper à sa vie et de réaliser son rêve à Paris. Seulement, à Paris, avec sa malchance et sans argent, la vie n'est pas tellement aisée. Tout d'abord il tombe malade et se retrouve à la merci du réceptionniste imbuvable de son hôtel. Mais grâce au gentil gardien de nuit de ce même hôtel, il trouve un logement dans une chambre de bonne miteuse dans le Xème. Il est alors à la merci de la mafia turque qui règne dans le quartier et va l'employer pour garder un mystérieux entrepôt.

 

C'est à ce moment qu'il fait la connaissance de la mystérieuse femme du Vème, Margit. Femme énimatique au passé douloureux, elle va lui donner rendez-vous tous les trois jours pendant seulement trois heures à chaque fois....

 

 

Ce qui est horripilant dans ce livre, c'est qu'avant même que l'histoire parte dans le surnaturel (car elle y va en plus), rien n'est déjà crédible. Dès que quelque chose risque de mal tourner pour le pauvre Harry, c'est la cas, tous les personnages sont des caricatures et les réflexions philosophiques sur la vie sont dignes d'un enfant de cinq ans.

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 14:12

41yVqB9k2vL. SL500 AA300J'ai été un peu déçue par le livre. En le commençant, j'étais contente, l'histoire de jeunes riches californiens désœuvrés s'adonnant à tous les excès me plaisait bien. Le thème riche, malheureux et auto-destructeur fait toujours mouche chez moi. Le style aussi me semblait intéressant. Le narrateur relate des scènes qui s'enchaînent sans lien entre elles, le tout ponctué de souvenirs d'enfance et de pensées, sans être révolutionnaire cela sort un peu de l'ordinnaire. Mais finalement, en fermant le livre, je suis restée sur ma faim. A y réfléchir, il n'y a pas vraiment d'histoire. Ce n'est pas vraiment gênant puisque le livre semble vouloir témoigner d'un certain milieu à une certaine époque, un peu comme Scott Fitzgerald le faisait en son temps, mais ici je ne trouve pas que cela soit bien fait. On peut aussi rapprocher le héros de ce livre de celui de "The Catcher in the Rye" , mais Holden donnait l'impression d'un vrai personnage avec une personnalité en souffrance, ici Clay semble vide. J'ai fini le livre en me disant "et alors?".

 

 

Clay qui est en première année d'université dans le New Hampshire rentre chez lui à Los Angeles pour les vacances de noël. Il y retrouve sa copine du lycée, ses amis, et sa vie "sex drugs and rock n roll". Nous le suivons donc pendant ce mois de vacances durant lequel il enchaîne les soirées défonces (dont certaines assez violentes) et les journées de désoeuvrement où il traîne avec ses amis qui sont tous des dealer, des prostitués, des sadiques violeurs ...

 

 

Donc ce roman m'a un peu déçue parce qu'il n'a pas vraiment de raison d'être, il ne raconte pas d'histoire et n'arrive pas à être une critique acerbe de la société, mais il se lit facilement. Je ne me suis pas ennuyée durant la lecture, c'est juste qu'il y manque quelque chose, mais pour un premier roman écrit à vingt et un an, ce n'est pas trop mal. Un petit détail qui m'a bien plu, tout au long du livre nous est indiqué la musique passant à la radio. Cela permet de vraiment s'immerger dans l'époque.

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 11:51

ghost worldChouette roman graphique (à lire en VO) racontant le quotidien (dans les Etats-Unis des années 90) de deux adolescentes cyniques qui passent leur journées à errer sans but, en se moquant du monde qui les entoure, tout en se demandant ce qu'elle feront du reste de leur vie. Bien qu'elles soient les meilleures amies du monde, il apparaît vite qu'elles sont dans le fond très différentes, l'une voulant aller à la fac et se réinventer, l'autre voulant rester pour toujours à l'époque du lycée et reprochant à son amie de vouloir l'abandonner. Finalement, les deux comparses vont finir séparées, mais pas par la distance, juste par la vie en général.

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 13:15

rentree annees douces couvUn peu déçue. Ce n'est pas mal, ça se lit facilement, mais je trouve qu'il manque des scènes. Le récit se déroule sur deux tomes, et bien je pense qu'il en aurait fallu le double. L'histoire me semble avoir du potentiel, mais il a manqué quelque chose pour vraiment m'accrocher.

 

Une femme solitaire approchant de la quarantaine rencontre par hasard un de ses anciens professeurs dans un bistrot qu'elle a l'habitude de fréquenter. Ils vont par la suite se retrouver, au hasard de leur emploi du temps, dans cet établissement, puis à l'extérieur puis ... Nous voyons ainsi leur relation évoluer, doucement mais sûrement.

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 11:43

bonefire"Le bûcher des vanités" est le premier roman de Tom Wolfe (ses livres précédents étant d'enquête) et c'est une petite merveille. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre qui m'accroche vraiment, je commençais à désespérer.

 

Sherman McCoy, riche financier blanc de Wall Street, se décrit lui même comme un "Master of The Universe". Il a un magnifique appartement sur Park Avenue, une femme, une fille q'il adore, une jolie maîtresse, de l'argent et il est un des meilleurs trader e Wall Street. Tout lui sourit donc et il se croit au dessus de tout et tout le monde, "Master of The Universe".

 

Mais un jour tout bascule. Alors qu'il va chercher sa maîtresse à l'aéroport, ils se retrouvent perdus dans le Bronx. Paniques, ils voient des noirs, des hispaniques et assistent à des scènes peu rassurantes. Ils n'ont qu'une hâte, regagner Manhattan, mais un pneu sur la route les obligent à s'arrêter et Sherman doit descendre de la voiture. Deux jeunes noirs arrivent alors et sont perçus par un Sherman stressé comme une menace. Il en assomme donc un avec le pneu pendant que sa maîtresse démarre la voiture et lui dit de sauter dedans. Et alors que les deux amants s'enfuient, ils percutent le second jeune homme et fuient la scène.Sherman veut prévenir la police, mais sa maîtresse Maria Ruskin refuse et lui dit qu'il n'a pas à s'en faire car c'est elle qui conduisait.

 

A partir de cet instant, on suit la chute du "Master of The Universe". En effet, un journaliste alcoolique cherchant à relancer sa carrière s'empare de l'histoire et la monte en épingle pour en faire une affaire raciale et sociale (le riche blanc contre le pauvre noir). L'opinion publique est alors révoltée et le procureur du Bronx qui cherche à se faire réélire par une population majoritairement noire part en croisade contre le pauvre Sherman qui se retrouve alors broyé par la machine judiciaire américaine, pendant que le presse se délecte.

 

 

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