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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 22:57

51bbf01EaWL. SL500 AA300Troisième album solo de John Cale, après qu'il ait quitté les Velvet Underground en 1968 pour cause de mauvaise entente avec Lou Reed.

 

Je suis un peu déçue par l'album que je trouve assez inégal. Dans l'ensemble, je l'aime bien, ayant lu des critiques ditirambique sur "monument" et appréciant beaucoup les Velvet ou Lou Reed, je m'attendais à mieux.

 

Mais encore une fois, je réécoute l'album en tappant ces quelques lignes et je le trouve quand même bien, juste pas "boulversifiant".

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 04:50

DavidBoringAprès Ghost World, je suis un peu déçue par ce livre. Ghost World n'avait pas vraiment d'histoire et ne cherchait pas à en avoir, il s'agissait de scènes de vie de deux adolescentes américaines. Ici c'est un peu a même chose (scènes décousues) sauf qu'il y a une histoire qui du coup manque de cohérence.

 

En fait le livre est découpé en trois partie assez inégales. Dans la première découvrons David Boring, jeune de dix neuf ans, ayant quitté sa campagne pour s'installer en ville où il vit avec Dot sa meilleure amie lesbienne. I est à la recherche de la fille parfaite qu'il trouve en la personne de Wanda avec qui il entame une relation, mais qui disparaît subitement sans laisser d'adresse. Alors que David rentre chez lui dépité de cette disparition, il se fait tirer dessus.

 

Dans la deuxième partie (la pire des trois à mon goût), David est emmené par sa mère et Dot sur une petite île canadienne pour sa convalescence. Là il retrouvent la tante de David ainsi qu'Ivy sa cousine de seize ans et son mari Mannfred. Deux jour plus tard arrive un oncle expliquant qu'en raison d'une attaque terroriste un virus a été relâché rendant malade tout le monde sur le continent. Ils se retrouvent donc coincés à huit sur l'île, mais vite la tante de David est assassinée (vraisemblablement par son gendre) juste après qu'elle ait couché avec David. De nombreux évènements se produisent ensuite: mort de l'oncle, la cousine Ivy devient lesbienne avec Dot, son mari jaloux tente de tuer Dot, Dot et Ivy s'enfuient, la mère de David et Mannfred s'enfuient à leur tour avec la der,ière barque et les derniers vivres, laissant seuls sur l'île David et le gérant de la pension dans laquelle tout le petit monde résidait, qui se construisent alors un radeau pour quitter l'île à leur tour.

 

Finalement, dans la troisième partie, David est revenu en ville et a une nouvelle copine, mais est toujours obsédé par Wanda. D'ailleurs, il retrouve un professeur de Wanda avec qui elle avait une aventure. Celui ci lui apprend que suite à la disparition de Wanda qu'il soupçonnait être partie avec Davd, il était celui qui lui avait tiré dessus. Sans rancune, David décide de s'associer avec lui afin de retrouver Wanda. Ce faisant, il rencontre la soeur de Wanda dont il tombe éperdument amoureux. Malheureusement, celle ci est mariée et décide de mettre fin à leur courte liaison. Pendant ce temps là, Mannfred qui vit avec la mère de David est convoqué par la police au sujet de meurtre de sa belle mère. Il lance alors les policier sur la piste de David en raison du rapport qu'il a eu avec la victime juste avant sa mort. Un policier particulièrement zélé va alors tout faire pour le coincer, mais Dot fini par le tuer à la ois pour protéger David et pour se venger car alors qu'elle vivait avec Ivy, le policier a séduit cette dernière qui a finalement décidé qu'elle n'était pas lesbienne. Les deux amis s'enfuient alors pour retourner à l'abri sur l'île.

 

 

En fait ce qui m'a déplut dans ce livre c'est qu'il est trop riche en événements qui ne s'enchaînent pas bien. Il aurait fallu trois fois plus de pages ou trois fois moins de rebondissements pour faire quelque chose de cohérent.

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 12:16

american graffiti,2Deuxième film de Georges Lucas et un des premiers rôles d'Harrison Ford au cinéma. Bon, si ce n'est pas un grand film à haute portée philosophique, c'est quand même un classique et moi j'aime beaucoup. C'est mignon, paradoxalement complètement désuet et toujours d'actualité et la musique des 50's - 60's qui ponctue tout le film nous plonge vraiment dans l'époque.

 

 

Au début des années soixante, nous suivons la soirée du bal de prom' de quatre garçons, dont deux sont censés prendre l'avion le lendemain pour partir à l'université. Nous avons donc Curt, qui doit partir le lendemain, mais ne veut pas. Il passe donc sa soirée à se chercher des excuses pour rester, tout en pourchassant une fille aperçue dans une voiture. Steve doit aussi partir le lendemain, mais lui a hâte de commencer sa vie d'adulte. Il sort avec Laurie, la soeur de Curt à qui il annonce au début de la soirée qu'il jugeait leur amour assez fort pour qu'ils puissent "voir d'autres personnes" quand il serait à l'université. Bien sûr cet arrangement ne convient pas du tout à la demoiselle qui va passer sa soirée à essayer de lui faire payer, en finissant dans la voiture d'Harrison Ford, faisant ainsi réaliser à Steve son attachement pour elle. Puis nous avons les deux loosers, ceux qui restent, Terry et John. Le premier est un binoclard qui ne sais pas s'y prendre avec les filles et fait toutes les gaffes possible. Heureusement, ce soir là il a la voiture de Steve, ce qui va lui permettre de ramasser Debbie, une fille cool mais crédule qui va le trouver gentil. Terry va alors tout faire pour l'impressionner et cela va souvent virer à la catastrophe. Pour finir, John lui se retrouve coincé avec Carol, la petite soeur d'une fille à qui il a tenté de faire du charme et il passe sa soirée à tenter de s'en débarasser, même si au fur et à mesure, il commence à apprécier sa compagnie.

 

 

Le grand charme du film réside vraiment dans le caractère de personnages, surtout je trouve les duo Terry (le crapaud) - Debbie (la fille populaire) et John (le rebel) - Carol (la gamine), ainsi que dans l'ambiance générale et la musique. L'histoire elle est assez classique, même si toujours d'actualité, du passage de l'adolescence au monde adulte.

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 17:58

spent 1Euh .... comment dire, je ne m'attendais pas à cela. Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais d'ailleurs, j'ai acheté ce livre il y a plus d'un an et ne me souviens plus de ce qui a motivé cet achat, ni pourquoi il s'est retrouvé enfoui en bas de ma pile de livre "à lire" pendant si longtemps. En retombant dessus l'autre jour, je me suis dit que ce devait raconter de manière cynique l'histoire d'un gars dépressif à a vie médiocre.

 

Et bien c'est un peu cela, le héros (Joe Matt lui même) est radin, égocentrique, fainéant, incapable de garder une copine ... et accro aux films pornos et à la masturbation. Ce qui est étonnant dans ce livre c'est vraiment la façon dont est présenté le personnag principal qui ne semble n'avoir aucunes qualités et qui ne crée aucune compasion chez le lecteur. On le regarde évoluer en se disant "pauv' type" et c'est tout. Il est trop "raté" pour que l'on puisse s'identifier.

 

Après la surprise initiale en découvrant qu'il s'agissait d'un livre sur la masturbation, je me suis rendue compte que c'était pluôt pas mal, même si je serais bien incapable de dire pourquoi il m'a plu. Il n'y a pas vraiment d'histoire, juste quelques scènes de vie d'un héros peu sympathique, ce n'est pas vraiment drôle, pas vraiment pertinent, mais ça se lit avec plaisir.

 

Bien sûr, c'est loin d'être mon roman graphique préféré, mais c'est très loin d'en être un mauvais. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais si l'occasion se présente, il est intéressant d'y jeter un coup d'oeil.

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 12:40

61B6e-SkJ1L. SL500 AA300Je ne suis vraiment pas fan de jazz, je n'y connais rien et en dehors de Django Reinhardt (mais ça vient sûrement du fait qu'au lycée je sortais avec un fan) je n'ai jamais vraiment accroché avec ce que j'ai eu l'occasion d'entendre. Et bien cet album fut la révélation. S'il fallait conseiller un disque pour découvrir le jazz, ce serait celui là. J'imagine que les puristes diront que c'est du jazz pour amateurs, qu'il faut écouter Telemonius Monk ou Michel Petrucciani, mais pour quelqu'un qui n'y connaît rien, c'est un album d'abord facile et des les premières notes, on est pris par un rythme qui sort de l'ordinaire et séduit tout de suite (moi en tout cas).

 

Les experts en la matière ont beau snober cet album, il fait partie des monuments du jazz et il est sans doute l'un des plus faciles d'accès pour le néophyte.

 

 

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 23:40

apocalypse-nowC'est vraiment un très bon film, mais je trouve ça fin décevante. On se dit un peu "tout ça pour ça". Cela dit, le reste du film vaut vraiment le détour (et les films de guerre ce n'est pourtant vraiment pas ma tasse de thé).

 

 

Au cour de la guerre du Vietnam, il est demandé au capitaine Willard (Martin Sheen qui est vraiment très bon dans ce rôle) de retrouver et d'assassiner le colonel Kurtz (Malon Brando) qui semble avoir perdu la raison. En effet, ayant pris le tête d’un groupe de mercenaires indigènes il serait pris de folie meurtrière, exécutant ses ennemis avec une barbarie incroyable. Willard, en quête de Kurtz, traverse donc la jungle en bateau avec quatre autres soldats.

 

 

En suivant leur périple, nous découvrons l'horreur de cette guerre et l'état de folie dans laquelle elle plonge absolument tous les soldats qui la vivent. C'est très bien fait et assez impressionnant, malheureusement, lorsque Willard retrouve enfin Krutz, le il perd selon moi son intérêt car le personnage de Krutz est sans grand relief et a bande d'indigène se contente de danser autour de cadavre et de sacrifier une vache. Après une traversée de la jungle tellement prenante, je m'attendais à un final autrement plus grandiose.

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 23:01

trickedAlex Robinson est un "jeune" (né en 1969) dessinateur de bandes dessinées new yorkais déjà récompensé de nombreuses fois, en particulier pour son livre précédent "Box office poison" (2001), qui aux Etats Unis a reçu un Eisner ward (d'ailleurs il a eu Will Eisner (que j'adore) comme professeur quand il était en école d'art),  et en France prix du meilleur premier album du festival d'Angoulême. Son deuxième livre "Tricked" a quand à lui reçu un Harvey award et un Ignatz award.

 

Le livre suit en parallèle six personnages principaux dont les chemins vont se croiser et qui vont tous se retrouver au "Little Piggy Diner" pour une dramatique scène finale.

 

Le premier personage à nous être présenté est Ray, ancien membr d'un groupe de pop ayant eu un succès fulgurant quinze ans au paravant. après la fin du groupe Ray s'est lancé dans une carrière solo avec un brillant premier album, puis plus rien. Le livre s'ouvre donc sur Ray, son mal de vivre, son manque d'inspiration et sa vie d'excès, de drogue et d'orgies.

 

Nous découvrons ensuite Nick, un faussaire mythomane, forgeant de faux autographes et faisant croire à sa femme qu'il est un corporate executive.

 

Vient le tour de Phoebe, adolescente qui en cachette de sa mère qui la croit en vacances chez une amie, se lance à la recherche de son père qu'elle n'a jamais connu.

 

Steve est un informaticien aigri, qui détestant le monde entier, se réfugie dans la musique, en particulier celle de Ray qu'il idolâtre. Lors de sa première apparition, nous apprenons qu'il décide d'arrêter de prendre les médicaments prescrits par son psychiatre.

 

Caprice est serveuse au Little Piggy Diner et n'a jusque là pas eu de chance avec les hommes et est en quête du boyfriend idéal.

 

Finalement Lily, naïve jeune fille en intérim dans la société faisant la promotion de Ray rencontre celui ci qui sous le charme lui propose de devenir son assistante.

 

 

Ce livre est vraiment bien, très prenant, Bon l'histoire d'amour entre Ray et Lily est un peu classique et c'est loin d'être ma partie préférée du livre, mais les autres personnages sont vraiment intéressants. Aussi bien Phoebe et son père qui tentent de construire une relation, Caprice qui trouve le garçon idéal mais prend peur quand il lui avoue son amour, Nick qui vit dans les mensonges et les magouilles et Steve qui s'enfonce d'en la folie d'une manière remarquablement décrite. Sans compter les personnages secondaires qui vallent eux aussi le détour. Vraiment, ce livre vaut le détour, même si il est à mon avis un peu gâché par une histoire d'amour bateau.

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 21:49

The CribsPremier album du groupe de rock indépendant The Cribs. J'étais tombée sous le charme à sa sortie en 2004, puis découvrant d'autres groupes, je les avais oubliés. Etant en train de réencoder une partie de mes CD, je suis retombée dessus avec émotion et le magie a de nouveau opéré. Du coup, je me dis que je vais peut être tester les trois autres albums du groupe. Surtout que maintenant, Johny Marr (guitariste des Smiths) les a rejoint pour leur dernier album "Ignore the Ignorant" (2009), ce qui me donne encore plus envie de découvrir la suite de leur discographie.

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 23:38

corePremier album de Stone Temple Pilots, sorti en 1992. Bon album grunge assez méconnu en France comparé à Nevermind, Ten, Dirt, Superunknown ... C'est dommage. En revanche, ce n'est certainement pas un album innovant (ça a des petites allures de Pearl Jam).

 

rq: une fois n'est pas coutume, il s'agit d'un groupe de grunge venant de Californie et non de Seatle.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 12:34

law order svu 20110627214732Cela faisait une éternité que je n'avais pas vu cette série. Je n'ai jamais vraiment été une fan et j'ai toujours trouvé que tous les épisodes se ressemblaient, mais j'ai quand même du en voir peut être huit ou neuf saisons, je ne suis plus très sûre étant donné que la série en est à sa treizième, j'ai perdu le compte. Ce n'est pas parce que le niveau de la série a baissé que j'ai cessé de regarder, encore une fois pour moi tous les épisodes que j'ai vu se ressemblaient énormément, mais parce que j'ai regardé autre chose et fini par oublier cette série.

 

Je n'ai donc rien contre cette série, qui si elle est répétitive se laisse regarder, et ayant entendu parler d'un nouveau casting, du retour de Stephanie March (qui restera pour moi la vraie ADA) et d'une affaire spéciale DSK, j'ai décidé par curiosité de regarder le premie épisode de la treizième saison (à chaque fois que j'écris treizième saisosn, je me dis que c'est incroyable qu'une série dure aussi longtemps).

 

A vrai dire, dans cet épisode, seule une nouvelle actrice arrive et je ne peux pas dire qu'elle m'ait fait la moindre impression, dans un sens ou dans l'autre (cela dit c'est peut être mauvais signe). En ce qui concerne l'histoire non plus, je n'ai pas d'avis. Le parti a été pris de montrer la femme de chambre réellement victime, bien qu'elle ait menti à de nombreuses reprises. J'ai trouvé cela bien, même si personne ne sait ce qui s'est passé dans l'affaire DSK, cela aurait été préjudiciable à la cause des victimes si l'angle de l'escroquerie avait été choisi. En revanche, l'histoire est beaucoup trop calquée sur l'affaire DSK et l'homme politique italien qui dit que même lorsque les femmes disent non, il voit dans leurs yeux qu'elle pensent oui, était beaucoup trop caricatural. C'est dommage, alors que le personnage de la victime était si bien construit (avec des parts d'ombre et de lumière) de faire un personnage de prévenu si tranché.

 

Ce n'est pas cet épisode qui va me faire réccrocher avec la série, mais je vais quand même regarder le second, en souvenir du bon vieux temps (quand je regardais la saison 1 sur TF1 le samedi soir au début du lycée).

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