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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 11:40

Margin-Call.jpgJe ne sais pas si c'est parce que le film était en anglais ou si c'est simplement mon ignorance de tout ce qui touche à la bourse, mais je n'ai pas bien compris quel était le problème initial. Ça n'empêche pas de suivre le film mais c'est irritant et à la fin quand j'ai demandé aux autres ce qu'ils en avaient compris, ils avaient tous les trois une interprétation différente.

 

 

Dans une banque, une partie du personnel de l'étage des traders est renvoyé. Avant de quitter pour la dernière fois le building, Eric Dale le chef des analystes de risques, réussi à confier à son protégé Peter Sullivan une clé USB contenant son travail inachevé. Peter qui est à l'origine un rocket scientist cherchant à se faire plus d'argent dans le monde de la banque fini facilement le travail d'Eric et réalise que la banque a un gros problème depuis plusieurs semaines, ce qui va lui faire perdre une somme colossale.Il contacte donc son camarade Seth Bregman et leur chef Will Emerson pour leur faire part de sa découverte. Emerson prévient alors son propre chef, qui prévient à son tour le sien, qui prévient pour finir le PDG et tous, en plein milieu de la nuit cherchent une solution et décident de tout vendre, quitte à arnaquer tous leurs acheteurs en leur vendant sans les prévenir des flopées d'actions sans valeur.

 

 

Le film retrace donc les premières 24h de la résolution de la crise. J'ai bien aimé le film sur le moment, mais je ne pense pas qu'il me laissera un souvenir impérissable. Les personnages sont bien trouvés et bien interprétés, une partie des scènes semblent réalistes (d'autres malheureusement beaucoup moins), mais au final il ne s'est pas passé grand chose. Le film est catégorisé comme un "thriller", je trouve la dénomination un peu usurpé.

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 23:53

the-coral.jpgPremier album du groupe de rock anglais The Coral, il est sorti en 2002 et a en particulier été remarqué pour sa chanson "Dreaming of you" (que l'on peut par exemple entendre dans l'épisode 10 de la saison 2 de Scrubs). C'est en tout cas pour cette chanson addictive que j'avais acheté le CD, mais une fois écouté la chanson en boucle, j'avais balancé le CD dans un coin parce que le reste de l'album ne me plaisait pas tellement. Et bien, c'est dingue comme les goûts changent, mais après avoir exhumé hier soir cet album que je n'ai pas du écouter depuis huit ans, et bien je trouve qu'en fait presque toutes les autres chansons sont encore meilleures que la fameuse "Dreaming of you" qui m'agace un peu maintenant. Comme quoi les goûts changent.

 

C'est donc un excellent album que je redécouvre et même si je ne suis pas fan de toutes les chansons, je trouve qu'il y en a plusieurs d'excellentes ce qui fait en moyenne un bon album, qui me donne envie d'explorer un peu plus la discographie du groupe.

 

 

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 08:49

klaus simpC'est le deuxième et dernier album de Klaus Nomi mort du sida l'année suivante. Comme son premier album "Klaus Nomi" (1981), je trouve celui ci assez inégal mais comme le premier il est indispensable à posséder, d'ailleurs je pense même le préférer au précédent, Bon, Klaus Nomi c'est assez inclassable, une sorte de new wave expérimentale parfois assez réussie et parfois moins. En effet, je trouve que même si certains de ses morceaux sont des chefs d'oeuvre vraiment originaux, d'autre sont une caricature de ce qu'on attendait de lui. Il a compris que sa part de marché c'était le "bizarre", le "un peu barré", du coup sur certains morceaux (de cet album et du précédent) on a l'impression qu'il s'est senti forcé de juste faire un truc étrange, sans qu'il y ai vraiment quelque chose derrière. Cela dit, cela n'enlève rien au génie de ses meilleures chansons.

 

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 12:13

glass-poster1.jpgPas tellement d'avis sur ce film racontant l"histoire "vraie" de Stephen Glass, jeune journaliste américain ayant inventé une partie ou la totalité d'au moins 27 articles sur les 41 qu'il a publié. Les acteurs sont plutôt bon et le scénario décrivant une histoire vraie, il n'y avait pas tellement de marche de manoeuvre, mais je trouve le film peu convaincant, et pas des masses prenant. Ce n'est pas une souffrance à regarder et c'est divertissant, mais vu le sujet, je me serais attendue quelque chose de bien meilleur.

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 12:48

blacksad.jpegAprès avoir lu Grandville de Bryan Talbot, j'ai décidé d'exhumer le premier tome de Blacksad, acheté et lu il y a une dizaine 'années et laissé dans un coin. Et bien c'est sans appel, je préfère largement Blacksad. Les deux se ressemblent un peu (animaux anthropomorphes oblige), mais l'histoire, la façon "film noir des années cinquante" dont est raconté Blacksad et son graphisme (dessins à l'aquarelle) me le font préférer. L'avantage de Grandville est l'originalité du contexte "historique", mais Blacksad est bien mieux réalisé. Ça m'a donné envie d'acheter les autres de la série que j'avais un peu négligé à leur sortie car à cette époque, devenue grande, je snobais un peu la BD et surtout ce genre là pour préférer la BD indépendante.

 

 

John Blacksad, un chat détective privé dans le New York des années cinquante apprend qu'une de ses anciennes maîtresses viens d'être retrouvée assassinée. Il décide donc de de mener l'enquête en partant tout d'abord sur les traces de l'amant du moment de la demoiselle.

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 22:35

grandville_front_cover.jpgSuperbe livre. Le scénario est parfois un peu décevant car certaines des scènes sont trop "évidentes" et un peu bâclées, mais l'univers du livre nous le fait vite oublier. Je suis vraiment impressionnée par cet univers d'ailleurs, l'auteur a réussi a inventer un passé futuriste dans lequel les personnages principaux sont des animaux anthropomorphes, devant déjouer un complot dans une société à mi chemin entre l'URSS et les USA post 9/11, où la peur et la xénophobie permettent au gouvernement de réduire les libertés civiles et où sévit une police secrète des plus redoutable.

 

 

L'histoire, dont le héros est un blaireau bodybuildé habillé à la Sherlock Holmes, semble se dérouler au XIXème siècle un peu futuriste très intelligemment créé. Le contexte historique est aussi assez bien pensé, après avoir vaincu les Anglais, Napoléon a annexé leur pays, jusqu'à ce que deux ans avant ce récit, des anarchistes anglais fassent exploser la tour Robida, libérant ainsi Angleterre de l'emprise de la France. Profitant de la panique de la population française, Lapin prend le pouvoir et utilisant la peur créée par les l'attentat réduit les libertés civiles des citoyens (ça me dit quelque chose).

 

Le récit s'ouvre sur la poursuite dans les rues de Paris d'un diplomate anglais, retrouvé le lendemain "suicidé" chez lui en Angleterre. Le Détective Inspecteur Archie Lebrock de Scotland Yard et son fidèle compagnon le Détective Roderick Ratiz se voient confier l'enquête qui va les mener à Paris au coeur d'un complot.

 

 

Le lecteur français y retrouvera avec amusement des références de notre culture populaire (comme Bécassine en femme de chambre) et le Parisien y reconnaîtra sa ville. Ce livre en plus d'être un trésor d'imagination recèle aussi d'une intéressante critique sociale dans une France manipulée par la presse qui l'a rendue xénophobe contre les Anglais et prête, par peur de la menace terroriste, à renoncer à ses libertés fondamentales.En revanche, la partie ou la guerre est une manipulation pour mettre la main sur le pétrole anglais st quand même un peu too much. Je ne comprends pas, l'auteur aurait quand même pu choisir autre chose, même le pudding, mais pas le pétrole.

 

Ce livre comme bien souvent est à lire en VO pour retrouver le parlé Londonien et l'édition Anglaise est de très bonne qualité, avec une jolie couverture en toile. Le graphisme quant à lui ne m'a pas forcément plu au premier abord, mais une fois l'histoire commencée, je ne sais pas si je m'y suis habituée mais je l'ai trouvé en bon adéquation avec l'histoire et finalement, il me plaît bien.

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 01:28

bob-d-Infidels.jpgDe Dylan, je connaissais surtout les dix premiers albums que mon père avait en vinyls, que j'ai rachetés en CD à la fin de mon adolescence et que j'ai écouté en boucle de nombreuses fois depuis aussi longtemps que je me souvienne. Je n'avais cependant jamais (ou rarement) essayé de poursuivre mon exploration de sa vaste discographie. Du coup, en tombant sur cet album d'occasion à 2.50 euros, je me suis dit "testons". J'avais lu quelque part qu'il s'agissait pour Dylan de l'album du renouveau, après sa phase religieuse, et bien je suis déçue. En plus, Mark Knopfler produisant l'album et étant à la guitare, je m'attendais vraiment à quelque chose de chouette. En fait, sans que ce soit monstrueux, ça ne m'accroche pas, mais c'est peut être que j'ai juste trop l'habitude du Dylan des 60's.

Je vais essayer de l'écouter quelque fois avant de me faire un avis définitif, mais je sens qu'il va rejoindre la pile de mes CD que je n'écoute jamais (à côté d'un album de Joan Baez que j'avais acheté juste pour une chanson qui me plaisait).

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 00:15

femmesselftitledCe soir, j'écoute le premier album éponyme du groupe de Milwaukee "Violent Femmes", sorti en 1982. C'est vraiment un de mes albums préférés. De la première chanson "Blister in the sun" qui me fait sautiller sur place à la dernière "Good feeling" qui me fait l'effet inverse, tout est bon. Et j'adore la voix de Gordon Gano qui va parfaitement aec la musique.

 

 

 

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 15:26

sansa.jpgC'est un petit lecteur bien sympathique avec un son vraiment excellent pour le prix, mais je pense qu'il ne convient pas à un intensif usage quotidien. Je me le suis acheté en juin après avoir lu et entendu des critiques dithyrambiques à son sujet, en me disant que vu le prix, cela valait le coup d'investir, au moins pour tester. J'ai testé et apprécié la qualité sonore, mais j'avoue que depuis la fin de l'été il prend la poussière dans un coin de mon bureau.

 

Ce petit sansa ne manque pourtant pas de qualités, à commencer par son prix négligeable, sa taille, son poids, la qualité audio (encore plus si il est rockboxé) avec un son analytique mais chaleureux, le petit clip permettant de le fixer si nécessaire, les formats compatibles (mp3, flac ...), la présence d'un slot microSD, le glisser copier pour mettre des fichiers dessus... Je m'en suis d'ailleurs pas mal servi cet été pour ne pas m'encombrer et avoir quand même un petit lecteur à porté de d'oreille. Il est en effet très pratique pour faire du sport et peut se fourrer quelque part, prêt à être dégainé si besoin est.

 

Mais voilà, l'été fini, plus de sport, un sac en permanence pour transporter un lecteur plus conséquent et une utilisation intensive dans les transports, dans la rue, pour faire des courses, et même au travail. Et là, j'ai très vite trouvé le clip plus pénible. Tout d'abord, sa prise jack sur le côté ne va pas avec mes casques à prise droite, ensuite l'autonomie n'est pas mal, mais il ne faut pas oublier de le recharger tous les jours ou tous les deux jours en fonction de l'usage (surtout si rockboxé) et surtout l'ergonomie est insupportable. Quand cet été je n'écoutais que quelques albums et n'avait pas trop besoin de naviguer dessus, ça pouvait passer, mais quand on écoute cinq heures de musique par jour, ça n'est vraiment pas possible d'essayer de s'y retrouver sur cet écran minuscule, avec une navigation tout sauf intuitive (en tout cas pour moi habituée au ipods depuis dix ans). Mettre une heure pour changer de CD, ne pas pouvoir faire de playlistes et tout un tas d'autres choses pénibles, je me suis vite dis que je réserverai ce lecteur pour le sport car il est parfait pour cet usage (léger, petit, clip...). Bien sûr comme je ne fais pas de sport il ne sert pas trop en ce moment.

 

Conclusion:

C'est donc un excellent lecteur, mais son ergonomie est trop mausvaise pour mes goûts. En revanche, musicalement il est parfait et pour son prix, c'est vraiment une affaire.

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 21:09

 

how to make itSérie assez moyenne qui a mon avis ne durera pas bien longtemps. Je suis un peu dure, j'avais bien aimé la première saison, mais après avoir vu les premiers épisodes de la seconde, je me dis que ce n'était pas une série qui aurait dû être continuée. J'ai l'impression qu'elle tombe dans tous les travers de  "on avait un concept pas mal pour une série, on a réussi une première saison cohérente, mais un an après, plus d'idée pour renouveler". L'exemple qui m'avait le plus marqué de ce type de symptôme, c'était "Lie to Me" dont la première saison était bien, avec des personnages intéressants, même si les enquêtes n'avaient rien de révolutionnaire et qui la deuxième saison a commencé à partir dans le décors, pour finir à la troisième saison ... je ne sais pas, je ne l'ai pas regardée. Il y eu aussi "Dirty Sexy Money" qui m'avait intéressée au début, mais qui n'a même pas achevé sa deuxième saison. Et bien d'autres encore.

 

 

 

Donc How to make it in America raconte l'histoire de deux jeunes New Yorkais qui tentent de créer et commercialiser leur ligne de vêtements. Bien sûr, il leur arrive pleins de problèmes,mais ils finissent par les surmonter. Ce que j'avais bien aimé dans la première saison, c'était la présentation de cette jeunesse New Yorkaise qui fait la fête, galère, couche, se drogue, cherche un travail, drague, se fait virer ... la vie sous tous ses aspects, cette vie qui est la même pour beaucoup de jeunes à travers la planète et qui me fait un peu penser à la mienne.

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